Visions électriques...

Publié le par antoine et damien

Vu hier soir l'émission Complément d'enquète sur France 2, un reportage autour de la voiture électrique notamment. Affligent... savoir qu'on a la capacité aujourd'hui de faire rouler des véhicules de carrosserie classique avec des batterie au lithium pour un euro d'électricité au 100 km et qu'aucun constructeur ne se lance, ça me fait rugir.
Je ne sais pas si c'est la peur de mettre au chomage des centaines de garagiste classique ou de mettre sur la paille le groupe Total, mais franchement on marche sur la tête... bien que Total et BP se disputent chaque nouveau brevet sur l'énergie solaire, si ça c'est pas un signe...

Il y avait également un garage bordelais qui recycle des voitures électrique d'EDF et de La Poste en voiture "pour tout le monde" mais je n'ai pas réussi à obtenir quelques informations afin de les contacter... si vous avez des infos, merci de me les communiquer.

Dégusté ce soir, une cuvée Joséphine 1990 de Joseph Perrier, légèrement sur le rancio et l'oxydatif, peut-être un peu trop et c'est bien dommage parce qu'il y avait du vin...ensuite un Puligny de Boillot, pour ne pas perdre la main, un Riesling 2004 surprenant de Georg Breuer, vigneron allemand de Rheingau, la vivacité s'est homogénéisée avec l'ouverture, l'élevage est encore un peu marqué, un très joli vin en tout cas; un Rauzan Segla 1999 (Margaux) qui m'a semblé légèrement essoufflé par rapport à la dernière bouteille bu il y a deux ans; peut-être dû à un bouchon très limite. Et pour finir un Bessard 1999 de Delas en Hermitage, disons ... énigmatique ! A l'ouverture un vin fermé, serré. Donc carafage. Vingt minute plus tard, une bombe. Un nez puissant et harmonieux, très "sanguin", sur le gibier, une attaque franche et fraîche, une bouche onctueuse, cendre, épice noire et une finale d'un réglissé et d'une longueur incroyable. Jusque là tout va bien. On ne finit pas la carafe. On passe à un Maury de Mas Amiel pour finir (10 ans d'âge) correct. Et puis l'envie me prend de finir le dernier demi-verre de la carafe d'Hermitage. Le nez n'a pas bougé, la bouche est correct mais fini la longueur interminable sur la réglisse ! Plus rien. Voir même une légère réduction (alors que le vin s'est oxygéné...). Bon là je reste perplexe. Ce n'est pas le Maury qui m'a bousillé la bouche, l'ayant rincé abondamment avec une célébre eau auvergnate (je ne vais quand même pas faire de la pub pour de l'eau...). Une énigme pour moi.

J'allais oublier la magnifique brève de comptoir entendu hier après midi : "en ce moment, mieux vaut avoir des bourses en action que des actions en bourse". Voilà, ça c'est fait...

Publié dans Etats d'âmes

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